Bruxelles – Le parc Mini Europe, qui s’est érigé depuis son ouverture en 1989 comme l’une des principales attractions de la ville de Bruxelles, va fermer ses portes le 31 décembre, a annoncé jeudi la direction du parc.
Selon la même source, Mini Europe va cesser ses activités à la fin de l’année faute d’accord sur une nouvelle prolongation du contrat liant le parc avec le gestionnaire des infrastructures du site pour le compte de la Ville de Bruxelles “Brussels Expo”.
L’administrateur délégué de Mini-Europe, Thierry Meeùs, cite la crise du Covid-19 comme l’une des principales causes derrière la fermeture de ce parc qui reproduit en miniatures les édifices et les sites les plus emblématique du vieux continent.
“Les circonstances actuelles et la crise du Covid-19, qui n’a entretemps épargné personne et qui a frappé durement l’entreprise ainsi que tout le secteur du tourisme, ont eu pour conséquence que Mini Europe n’a d’autre choix que de devoir annoncer son intention de mettre un terme à son exploitation au 31 décembre 2020”, explique-t-il.
L’annonce de la fermeture du parc a été communiquée mardi au personnel. Au total, ce sont 80 personnes dont l’emploi est concerné.
“Il est toujours regrettable de ne pas aboutir dans des négociations aussi longues et après d’autant d’efforts et ce d’autant plus quand des emplois sont en jeu”, a souligné Denis Delforge, directeur général de Brussels Expo.
M. Delforge a, toutefois, laissé entrevoir une issue pour le maintien du parc situé sur le plateau du Heysel au pied de l’Atomium, monument phare de la Belgique.
“La porte de Brussels Expo est toujours ouverte et nos propositions tiennent toujours. Celles-ci sont constructives et raisonnables et visent à renforcer l’ancrage de Mini Europe sur le plateau du Heysel en tentant compte du contexte actuel de la crise sanitaire”, a-t-il relevé.
En 31 ans d’existence, le parc Mini Europe aura accueilli plus de 10 millions de visiteurs et généré près d’un demi-milliard d’euros de retombées économiques pour la Région de Bruxelles-Capitale, en plus de 9 millions d’euros en loyer et taxes auprès de la Ville de Bruxelles.