Le Royaume-Uni a décidé d’interdire à tous les Boeing 777 équipés d’un moteur Pratt&Whitney de survoler son espace aérien, après l’incident survenu dans l’Etat de Colorado aux Etats Unis, durant le Weekend.
“Après les problèmes de ce week-end, les Boeing 777 avec moteurs Pratt & Whitney 4000-112 seront temporairement interdits d’entrer dans l’espace aérien britannique”, a annoncé sur Twitter, le ministre britannique des Transports, Grant Shapps, notant qu’il “travaille en étroite collaboration avec l’autorité britannique d’aviation civile pour remédier à cette situation”.
Samedi, un vol de United Airlines provenant de Denver (Colorado) à destination de Honolulu (Hawaï) a dû atterrir moins d’une demi-heure après son décollage, suite à une panne de son réacteur droit, ayant provoqué un spectaculaire incendie et une pluie d’imposants débris au sol, mais sans faire de victimes.
Selon l’Agence américaine chargée de la sécurité des transports (NTSB), une partie de la nacelle entourant le moteur en question aurait été arrachée et plusieurs pales du ventilateur par lequel l’air est aspiré dans le réacteur ont été fracturées.
La compagnie américaine United Airlines, victime de l’incident, les deux grandes compagnies japonaises, Japan Airlines (JAL) et All Nippon Airways (ANA), ainsi que le transporteur aérien sud-coréen Asiana Airlines ont annoncé l’immobilisation de leurs appareils dotés d’un moteur Pratt&Whitney, responsable de l’incident.
L’incendie, qui s’est produit sur un moteur éprouvé depuis de longues années, constitue un nouveau coup dur pour le géant américain, qui accumule les revers sur ses différents types d’appareils.