Le gouvernement néo-zélandais a agi de manière illégale en mettant en place des mesures de contrôle aux frontières pour protéger le pays du Covid-19, a estimé mercredi la Cour suprême néo-zélandaise, soutenant que le système avait privé des citoyens du droit de rentrer chez eux pendant la pandémie.
Le processus d’isolement et de quarantaine mis en place par le gouvernement n’avait pas permis de prendre suffisamment en compte les circonstances personnelles des citoyens, a indiqué la juge de la plus haute instance judiciaire néo-zélandaise, Jillian Mallon.
Selon elle, ce système était un élément essentiel de la stratégie contre le Covid-19, mais son incapacité à prendre en compte les besoins spécifiques des personnes signifiait que le gouvernement avait agi “de manière illégale et en violation de la Déclaration des droits qui stipule que tout citoyen néo-zélandais a le droit d’entrer en Nouvelle-Zélande”.
L’affaire a été soumise à la Haute Cour de Wellington en février par les “Grounded Kiwis” (“Kiwis immobilisés”), un groupe militant pour l’assouplissement des restrictions.
Les “Grounded Kiwis” estiment que les Néo-Zélandais vivant à l’étranger ont été privés de leurs droits lorsque ces règles étaient en vigueur dans la période s’étalant du 1er septembre au 17 décembre 2021.