Le vernissage de l’exposition “L’art comme devoir de mémoire” de l’artiste-peintre Said Haji a eu lieu, vendredi à la galerie Mohamed Kacimi à Fès, et se poursuivra jusqu’au 30 décembre courant.
Cette exposition artistique, organisée à l’initiative de la direction régionale du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication -département de la Culture de la région Fès-Meknès-, donne à voir 20 tableaux réalisés par ce plasticien originaire de la ville de Rabat durant la période 2020-2022.
A travers ses œuvres, Said Haji essaie de créer une expérience particulière, en s’appuyant sur des symboles qu’il a incarnés dans ses tableaux (la chaise, le parapluie, le cercle…) et en recourant à la poudre de bois et de zellige dans certaines toiles.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’expositions itinérantes de l’artiste-peintre, qui ont débuté à Essaouira, en passant par Marrakech et Fès, et qui feront escale à Tanger, Agadir et Laâyoune, entre autres.
Dans une déclaration à la MAP et à sa chaîne d’information M24, le plasticien doublé de romancier, Said Haji a fait savoir que cette expérience (la thématique de la mémoire) intervient après son roman autobiographique intitulé “La mémoire du Phoenix”, qui a été publié en arabe et traduit en français, soulignant qu’il s’agit également d’un projet de film avec le réalisateur Abdelkrim Derkaoui.
Le plasticien a souligné qu’il travaille sur la thématique de la mémoire des années durant, en recourant à des symboles tels que la chaise, le parapluie ou encore le nid d’araignée, faisant savoir que le parapluie symbolise la protection et le nid d’araignée renvoie à la vie.
Il a également relevé que le sujet de la mémoire lui a pris 15 ans de travail continu, soulignant que depuis la période de la Covid-19 il a travaillé sur environ 150 tableaux.
Dans une déclaration similaire, la responsable de la galerie Mohamed Kacimi, Nadia Lachhab a indiqué que l’exposition s’inscrit dans le cadre du programme culturel de la direction de la Culture de la région Fès-Meknès, soulignant que la galerie accueille un artiste qui a un long parcours étalé sur une quarantaine d’années, et qui a eu droit à plusieurs reprises à des hommages au Maroc et à l’étranger.