L’Islande a décidé d’ouvrir, à partir de demain jeudi, ses frontières à tous les visiteurs qui ont été vaccinés contre le Covid-19, sans test obligataire ni mise en quarantaine à l’arrivée.
“Le monde a vécu beaucoup de choses au cours des douze derniers mois, et nous espérons tous un retour lent et sûr à la normale”, a déclaré la Première ministre Katrin Jakobsdottir dans un communiqué.
Le pays de l’Atlantique Nord, dont l’économie repose en grande partie sur les recettes du tourisme, a vu le nombre de visiteurs chuter de 75% l’an dernier à un peu moins d’un demi-million, entraînant une contraction de son économie de 6,6%.
L’Islande, qui deviendra l’un des premiers à ouvrir ses frontières depuis le début de la pandémie, avait jusqu’à présent autorisé l’accès à son territoire aux visiteurs vaccinés des pays de l’Union européenne.
Mais à partir du 18 mars, cette exemption s’appliquera aux citoyens en dehors de l’espace Schengen, y compris les visiteurs en provenance de la Grande-Bretagne et des États-Unis.
Les visiteurs doivent néanmoins présenter une preuve de vaccination avec un vaccin certifié par l’Agence européenne des médicaments, qui exclut les vaccins chinois et russes.
“L’exemption s’applique également à ceux qui peuvent fournir une preuve valide d’une infection antérieure. La documentation sur les infections antérieures doit être conforme aux exigences définies par l’épidémiologiste en chef”, précise un communiqué du gouvernement.
L’Islande a le taux d’infection le plus bas avec 9 pour 100 000 habitants, selon des données comparatives publiées mercredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Globalement épargnée depuis le début de la pandémie, l’Islande (380 000 habitants) a administré jusqu’ici 23 255 vaccinations, dont 13 522 personnes ont reçu une seconde dose.